• Le FSM 2013 a pris fin : samedi 30 mars a eu lieu à Tunis la marche de clôture du 12e Forum Social Mondial. Retour en vidéo sur l'esprit de ces cinq journées pas comme les autres.


    Source : lemonde.fr


  •  Que se passe-t-il en Tunisie ? Nous découvrons la complexité de l'aujourd'hui tunisien. En en 2008 , en un temps record, le régime Ben Ali a été renversé par la manifestation imprévue des acteurs de la société civile. Surprise totale, complètement inattendue. Depuis, les élections organisées à la hâte ont amené au pouvoir une coalition dirigée par les islamistes d'Ennahda.

    La question de la démocratie est posée avec force. Il y a un décalage entre le peuple qui a voté et le peuple qui a gagné la révolution. Dans un contexte économique et social de plus en plus difficile, la société civile tunisienne tente de prendre en charge la défense des droits fondamentaux.

    Une nouvelle Tunisie est possible. Est-ce une illusion dans le contexte régional qui est le sien? Trente organisations de la société civile indienne ont constaté que, depuis le FSM 2004 de Bombay, les choses ont changé. Le FSM a un rôle à jouer. L'éventualité d'un nouvel événement en Inde ou en Asie est même envisagée à l'horizon 2014, pour raviver le processus.

    Au Brésil, terre de naissance du FSM en 2001, et qui a accueilli les Forums qui ont suivi en 2003 et 2005, le dynamisme initial s'est émoussé au fil des ans. La roue tourne. Il semble que le neuf soit maintenant du côté de Tunis.
    Louis Stroebel

    FSM 2004 à Bombay. Femme Dalit (intouchable).FSM 2004 à Bombay. Femme Dalit ("intouchable").
    Sur son bandeau "Cast out cast. National campaign on Dalit Human Rights".


  • Des missionnaires dans les slumsLes  missionnaires comboniens sont très présents dans ce FSM, à en juger par leur participation importante à la messe d'ouverture du lundi 24 mars. Les pères ont animé un atelier sur "l'accaparement des terres" et les soeurs deux ateliers : "Les femmes pour la paix, perspectives inter-confessionnelles sur l'établissement de la paix au Soudan Sud" et "Vivre dans un bidonville : l'injustice humaine et environnementale". C'est à ce dernier que j'ai participé.

    Les habitants des bidonvilles n'intéressent pas les médias et font l'objet d'une indifférence générale. Pourtant, pour cause de conflits, d'accaparement des terres, de sécheresse ou de catastrophes dues au changement climatique, des familles de plus en plus nombreuses quittent leur village pour se réfugier en ville.

    Un processus est en marche : plutôt que de raser les bidonvilles (une fausse bonne solution !), les rénover de l'intérieur. Comment ? En favorisant la rencontre de divers acteurs : responsables des communautés qui y vivent, autorités communales et sanitaires, police, responsables de l'éducation et ONG de développement. C'est l'engagement de ces missionnaires.  Françoise Devaux

    Photo : communauté de missionnaires comboniens au Sud Soudan.