Sciences et Démocratie au FSM

"Pour qu’un autre monde soit possible, le potentiel de la science doit être mobilisé davantage qu’il ne l’est aujourd’hui", disent les 300 universitaires, enseignants, chercheurs, étudiants et membres d’associations de toutes les parties du monde qui en ont débattu au sein du 3ème Forum Mondial "Sciences et Démocratie" (FMSD).

Mais les freins sont nombreux. Certains en Europe et en Amérique Latine mettent en avant l’instrumentalisation des institutions universitaires par le néolibéralisme. D’autres, en Afrique - et tout particulièrement des étudiants tunisiens, jugent que l’Université est faite pour les professeurs, pas pour eux! Un paradoxe : en Tunisie, les diplômés sont bien davantage en recherche de leur premier emploi que les non diplômés !

Une bonne surprise : l'intervention de deux femmes au profil atypique. L’une, après un BTS en Côte d'Ivoire, a fait une thèse de sociologie en France, puis a travaillé aux Etats-Unis et au Kazakhstan, pour être finalement recrutée au Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales de l’Université de Dakar ! L’autre, tunisienne et chimiste, a enseigné en Californie. De retour à Tunis, elle fait profiter ses étudiants d’approches différentes de la formation à la responsabilité et à l’initiative. Yves Le Bars

Pour aller plus loin :

• Le site officiel du Forum Sciences et Démocratie à Tunis